La Spasmophilie

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Les essentiels

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Pour aller plus loin

Dr Marc Schwob. Les 100 visages de la spasmophilie. Ed. Hachette

La spasmophilie est un trouble difficile à appréhender pour la personne qui en souffre, comme pour le corps médical. Les symptômes (malaise, difficulté respiratoire, troubles musculaires…) sont aussi variés que les appellations (crise de tétanie, attaque de panique, syndrome d’hyperventilation…).

Quoi qu’il en soit les spasmophiles souffrent d’un déséquilibre global de l’organisme et d’une hyper-réactivité aux variations: stress, émotion, choc, surmenage ou simplement changement de saison. Cette vulnérabilité est aggravée par le caractère imprédictible des crises et par le manque de reconnaissance de la spasmophilie.

Dans ce contexte la prise en charge en médecine douce prend tout son sens.

 


  • En cas de crise

– Respirer dans un sac en plastique, pour contrer la surabondance d’oxygène.

– Tenter de se relaxer et de ralentir la ventilation en se concentrant sur la respiration abdominale.

– Placer 4 gouttes de Rescue sous la langue. Cette association de 5 fleurs de Bach est un des meilleurs remède d’urgence de la spasmophilie : à garder dans son sac.

– Réaliser un point d’acupression, en appuyant fortement sur l’ongle de l’auriculaire, plus précisément sur le côté de l’ongle le plus proche de l’annulaire.

– Respirer de l’huile essentielle d’estragon, puissant antispasmodique.

 


  • Magnésium

La grande majorité des spasmophiles présentent un déficit de magnésium. C’est un oligo-élément indispensable qui favorise la détente, améliore les capacités respiratoires et lutte contre le stress et les angoisses.

On trouve du magnésium dans les céréales complètes, les légumes verts, les légumineuses et le oléagineux, mais en quantité insuffisante pour combler le déficit.

Une supplémentation en magnésium, associé à ses facteurs de fixation que sont la taurine et la vitamine B6, est indispensable à la prise en charge de la spasmophilie. Cure de 4 gélules par jour au cours d’un repas, pendant 3 semaines.

 


  • Huiles essentielles

Réaliser une synergie d’huiles essentielles antispasmodiques et relaxantes en mélangeant 10 gouttes d’estragon, de lavande, de marjolaine et de ylang-ylang dans 50 gouttes d’huile végétale.

Masser les poignets, le plexus solaire et le haut du sternum deux fois par jour pendant 3 semaines avec un peu de ce mélange. A réaliser plusieurs fois par an.

 


  • Phytothérapie

De nombreuses plantes ont une action relaxante sur l’ensemble du corps humain : camomille, valériane, passiflore, angélique… Pour limiter les symptômes de la spasmophilie, deux plantes sont particulièrement adaptées :

– Le millepertuis : antispasmodique et antidouleur. En teinture-mère, un bouchon dans un peu d’eau, deux fois par jour pendant un mois.

– Le griffonia simplicifolia : lutte contre l’anxiété ainsi que les troubles du sommeil et de l’alimentation. 4 gélules par jour au cours des repas, pendant un mois.

 


  • Gestion du stress

Tout ce qui peut apporter une détente, un bien être et une meilleure connaissance de soi et de son propre corps sera bénéfique pour la personne spasmophile. Une panoplie de méthode est à disposition : cohérence cardiaque, méditation, sophrologie, hypnose.

Quand l’hyperémotivité remonte à un événement particulier ou un mal-être ancien une psychothérapie doit être envisagée.

Plus de détails dans le dossier Stress et Anxiété

 


  • Alimentation

L’hyper-réactivité physique et psychique de la spasmophilie est entretenue par les déséquilibres alimentaires, en particulier les aliments qui acidifient le corps : produits laitiers, sucres raffinés, viandes rouges, charcuteries et fritures.

Il est donc nécessaire d’adopter une nutrition saine et d’habituer l’organisme a des prises alimentaires régulières, à horaire fixe et dans le calme.

 


  • Activité physique

Pratiquer régulièrement des exercices physiques d’intensité modérée (marche, natation, gym douce…) permet de réguler le système nerveux et d’apporter une détente générale.

Les activités à visée énergétiques tels que le yoga, le Tai chi et le Qi gong sont particulièrement indiquées.

 


  • Techniques manuelles

– Acupuncture : équilibrer la circulation énergétique grâce à l’acupuncture permet de limiter l’hyperexcitabilité nerveuse responsable des crises.

– Ostéopathie : le rééquilibrage global de l’organisme, et particulièrement du système neuro-végétatif, apporte un bien être général au patient spasmophile.

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