Les Céphalées: Mal de tête et Migraine

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Le mal de tête, ou céphalée, est une des affections les plus fréquentes: une personne sur deux, en majorité du sexe féminin, en souffrira au cours de l’année. Il existe plusieurs formes : céphalée de tension, maladie de Horton, algie vasculaire de la face et migraine.

La céphalée de tension se manifeste par une douleur crânienne et parfois cervicale, elle peut se manifester de différentes manières: serrement, martèlement, compression, sensation d’avoir la tête prise dans un étau, dans un casque…

Lors d’une migraine la douleur se situe d’un seul coté du crâne, est pulsatile, intense et peut être accompagnée d’autres symptômes : nausées, vomissements, gêne ophtalmique…

Si le mécanisme des céphalées est encore mal connu, on sait que le sang et sa circulation jouent un rôle fondamental. Il est alors évident que seule une approche du corps dans sa globalité permettra de traiter ces affections.

 


  • L’alimentation

Une mauvaise nutrition contribue à l’apparition des maux de tête. Plusieurs points fondamentaux sont à corriger :

– Eviter les aliments riches en acides gras saturés : viande rouge et produits laitiers, ainsi que les sucres raffinés : bonbons, sodas, produits industriels… La période des cycles menstruels est la plus critique: l’envie d’aliments gras et sucrés est plus forte pour compenser les variations hormonales.

– Eviter de sauter des repas ou d’avoir faim trop longtemps. Donner un certain rythme à l’organisme en mangeant à heure fixe, sans être devant un écran, est une attitude protectrice.

– L’excès d’alcool peut entraîner le mal de tête. Certaines personnes sont touchées dès le premier verre de vin: les additifs sont alors responsables. Privilégiez un vin bio sans sulfite.

– Le rôle du café dans les céphalées est assez paradoxal : il peut être un facteur déclenchant, ou avoir une action bénéfique en début de crise migraineuse.

– La déshydratation modifie la fluidité du sang. Pensez à boire de l’eau régulièrement, en dehors des repas.

– Les intolérances alimentaires ont un impact significatif sur le déclenchement des migraines, chez les adultes mais surtout chez les enfants. Notez dans un journal le contenu des repas et les épisodes des maux de tête pour mettre en lumière l’aliment concerné.

 


  • Le stress

Les maux de tête s’installent aisément dans un contexte de stress ou après un choc émotionnel. On observe également des migraines de décompression du début de week-end ou de vacances, après une période de tensions nerveuses.

De nombreuses techniques de relaxations existent pour se détendre, évacuer des émotions ou apprendre à mieux gérer son stress. Elles sont détaillées dans le dossier Stress et Anxiété.

Le magnésium, associé à la vitamine B, est un allié intéressant dans la prise en charge du stress et des céphalées.

 


  • Le sommeil

Toute modification des habitudes de sommeil est susceptible de déclencher un mal de tête, que ce soit un excès, un manque, ou une irrégularité du sommeil. Il est important de respecter un certain rythme:

– Se coucher et se lever à heure régulière, même le week-end. Contrairement aux idées reçues, nous ne rattrapons pas le manque de sommeil lors d’une grasse matinée, à l’inverse on dérègle notre rythme biologique.

– Ne pas s’exposer à une lumière artificielle trop intense le soir, ni aux ondes électromagnétiques : wifi, portables…

– En opposition il faut s’exposer le plus possible à la lumière naturelle dans la journée. En effet c’est l’alternance lumière / obscurité qui va permettre la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.

– La sieste est bénéfique si elle ne dépasse pas 20 minutes.

– En cas de troubles du sommeil, une complémentation en mélatonine est conseillée. Son action bénéfique sur les maux de tête récurrents est reconnue.

 


  • Le cycle menstruel

Chez la majorité des femmes les migraines sont déclenchées par les règles. Pendant cette période le sang est moins fluide, l’utérus se spasme et le système hormonal est perturbé.

Le gattilier et l’angélique sont des phytoestrogènes qui permettent de réguler les cycles menstruels et réduire les contractions brutales de l’utérus. En infusion 3 à 4 fois par jour ou en complément nutritionnel.

 


  • L’exercice physique

Des efforts inadaptés, trop brusques et inhabituels, sont susceptibles de déclencher un mal de tête.

Privilégiez plutôt une activité physique régulière, d’endurance (marche active, natation…) ou à visée énergétique (yoga, Taï-Chi…), cela favorisera la circulation sanguine, l’oxygénation et la production d’endorphines, hormone antidouleur.

 


  • La sérotonine

Des études sur la migraine ont révélé que les taux sanguins de sérotonine baissent de manière importante lors d’une crise migraineuse. En plus de réduire la douleur de la migraine, ce neurotransmetteur favorise la production de mélatonine, hormone du sommeil, et réduit les tensions nerveuses en agissant sur l’hypothalamus, siège des émotions.

On comprend alors que retrouver un taux normal est primordial. Pour cela il faut agir sur deux points :

– renforcer la flore intestinale, lieu de production majeur de sérotonine, grâce à la prise de probiotiques et prébiotiques.

– se supplémenter en 5-HTP, acide aminé précurseur de la sérotonine, grâce à la consommation de Griffonia.

 


  • Le foie et la vésicule biliaire

Un mauvais fonctionnement hépato-biliaire peut causer des céphalées. Les migraines sont d’ailleurs plus fréquentes du coté droit, celui du foie et de la vésicule. On remarquera aussi qu’en médecine chinoise le méridien de la vésicule biliaire, couplé avec celui du foie, parcoure tout le crâne jusqu’à l’œil.

La présence de métaux lourds et toxines dans l’organisme, ainsi qu’une surconsommation médicamenteuse pourront entraîner des maux de tête récurrents. Pour drainer le foie et éliminer les substances toxiques, rien de tel que le chardon-marie.

 


  • Les techniques manuelles

Une mauvaise position au travail, des traumatismes cervicaux anciens, un déséquilibre postural, une mauvaise occlusion, des grincements de dents, un défaut de convergence oculaire… Tous ces troubles favorisent l’apparition des céphalées.

La consultation d’un professionnel de santé holistique (ostéopathe, acupuncteur…), prenant en compte la globalité de l’individu, permettra de comprendre le mécanisme de la céphalée, de traiter les symptômes de manière adaptée et, si besoin, d’orienter vers un autre professionnel de santé (dentiste, orthoptiste, kiné…).

 


  • La phytothérapie

La grande camomille est traditionnellement utilisée pour soulager les maux de tête. En infusion 3 à 4 fois par jour.

On peut également placer une feuille de chou chaude sur le crâne pour soulager la douleur.

En gemmothérapie l’extrait de bourgeon de figuier a des vertus apaisante, digestive et soulage les céphalées.

En aromathérapie, la menthe poivrée est une alliée de choix en cas de crise : masser doucement les tempes avec 2 gouttes. Faites attention de ne pas toucher les yeux.

 


  • La thermothérapie différentielle

Le principe est de limiter l’inflammation au niveau du crâne grâce à une poche de froid, tout en équilibrant la température du corps par une source chaude compensatoire au niveau du ventre.

Placez sur la tête une vessie de glace ou une compresse très froide, avec linge interposé.

Puis placez une bouillotte ou une compresse chaude sur le ventre.

Laissez en place 20 minutes en renouvelant régulièrement le chaud et le froid si besoin.

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