Le Trouble de Déficit de l'Attention / Hyperactivité
Les essentiels
Sources
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Autrefois désignés enfants hyperactifs ou simplement turbulents, ils sont catégorisés aujourd’hui dans le « trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH). Quelque soit l’appellation, les enfants concernés remuent sans cesse, sont inattentifs, impulsifs voire incontrôlables. Ces troubles impliquent des répercussions familiales, scolaires et sociales importantes pour l’enfant et pour les parents.
Les psychanalystes diront que l’enfant interagit mal avec son environnement, certains médecins affirmeront que les causes sont génétiques. Faut-il considérer ce trouble comme une pathologie, au risque de marginaliser les enfants ?
Le nombre de TDAH est en nette progression, et si l’environnement familial et social joue un rôle primordial, les facteurs environnementaux tel que l’alimentation sont de plus en plus montrés du doigt.
Aujourd’hui il est possible d’aider les enfants souffrant de TDAH à tempérer leurs émotions, à maîtriser leurs impulsions et à améliorer leur concentration.
- Professionnels de santé
– Psychothérapies : les thérapies cognitives et comportementales aident l’enfant et les parents à comprendre et gérer l’hyperactivité. Le psychologue ou le psychothérapeute propose des stratégies adaptées à chaque enfant.
– Orthophonie : un tiers des enfants TDAH présente des troubles des apprentissages. Nombre d’entre eux sont des enfants « dys » qui nécessitent une prise en charge en orthophonie.
– Neurofeeback : c’est une technique d’entraînement cérébral. Par l’intermédiaire d’électrodes qui retranscrit les ondes cérébrales, l’enfant peut apprendre à corriger l’état d’attention de son cerveau. Les résultats encourageants en font une méthode en plein essor.
– Orthoptiste : un problème d’insuffisance de convergence oculaire a été détecté chez de nombreux enfants TDAH. Cela peut aggraver les difficultés de concentration.
- Alimentation
Le lien entre l’alimentation occidentale et l’augmentation du nombre d’enfants hyperactifs est de plus en plus étroit :
– Supprimez les phosphates alimentaires : ce sont des additifs très nocifs, surtout ceux qu’on retrouve sur les étiquettes sous les noms de E338 à E452. Les enfants qui en consomment le plus présentent davantage de symptômes d’hyperactivité.
– Diminuez les sucres raffinés : sucre blanc, sodas, confiserie, produits industriels… Ils ont également une influence sur le comportement.
- Magnésium
Les enfants hyperactifs présentent des taux de magnésium plus bas que la moyenne. Une complémentation en magnésium permet de diminuer l’anxiété et l’agressivité, ainsi que les problèmes d’endormissement souvent associés au TDAH. Cure de 200mg par jour pour un enfant de moins de 30kg, soit une gélule chaque matin.
- Oméga 3
Les Oméga 3 stimulent l’approvisionnement cérébral en énergie et entrent dans la composition des membranes des neurones. Ils sont souvent en déficit chez les enfants hyperactifs. On les trouve dans les chairs de poissons gras (saumon, sardines…), les huiles de poisson, les huiles végétales (colza, lin, périlla…), les noix ou en complément alimentaire (une capsule par jour chez les enfants).
- Gingko Biloba
Le ginkgo biloba est traditionnellement utilisé pour améliorer les fonctions cognitives : raisonnement, mémoire, concentration… Il améliore le flux sanguin de certaines zones cérébrales, ce qui contribue à soulager les TDAH. Prendre 1 comprimé par jour après un repas.
- Huiles Essentielles (d’après D. FESTY)
Chez les enfants à partir de 6 ans.
Mélangez 2 gouttes de Marjolaine, 2 gouttes d’Orange douce et 3 gouttes de Lavande officinale dans 5 gouttes d’huile végétale d’amande douce.
Massez le plexus solaire, la face interne des poignets, la voûte plantaire et la colonne vertébrale deux fois par jour.