L'abus de libre échange est dangereux pour la santé
Le principe de précaution abandonné
Ce n’est qu’une demi surprise puisque depuis le début des négociations, les responsables du commerce des USA ont fait pression sur l’UE pour qu’elle renonce à prendre des mesures contre les perturbateurs endocriniens.
Petit rappel : les perturbateurs endocriniens désignent toutes les substances chimiques qui viennent détraquer notre système hormonal : pesticides, bisphénol A, phtalates… avec à la clef une augmentation du risque de cancer, d’infertilité et de déformations génitales. Encourageant, n’est-ce pas ?
Les normes revues à la baisse
Rappelons qu’aux USA les hormones de croissance et les antibiotiques sont autorisés dans la production animale, que le maïs, le soja et le colza OGM sont cultivés en masse, que les œufs sont nettoyés après ponte et que les volailles sont nettoyées au chlore.
Les documents qui ont filtré montrent clairement l’implication des lobbies industriels dans les prises de décision : la balance risque malheureusement de pencher du mauvais côté, avec pour conséquence un nivellement vers le bas des normes agro-alimentaires.