Cancer - Prévention et Approches Naturelles
Le cancer nous concerne tous : notre corps fabrique en permanence des cellules défectueuses. Seulement, l’organisme est équipé de moyens de protection et de guérison assez évolués pour les contenir. Mais si une cellule reçoit un message négatif de manière répété, son ADN peut se modifier: c’est une mutation. Elle peut alors prolonger anormalement sa durée de vie, continuer à se multiplier et devenir cancéreuse.
Le cancer est une épidémie qui progresse chaque jour malgré les méthodes de diagnostic précoces et les nouveaux traitements. Elle touche préférentiellement les pays industrialisés où le tabagisme, la pollution et le l’alimentation occidentale sont un véritable fardeau.
Pourtant le cancer n’est pas une fatalité, de grandes études épidémiologiques ont révélé qu’adopter un mode de vie plus sain réduisait de plus de 50 % la mortalité. Nous possédons tous en nous les armes nécessaires pour se protéger du cancer et favoriser sa guérison. Pour cela, nous devons aider notre système immunitaire et les thérapies conventionnelles (chimio, chirurgie…) à éliminer les cellules tumorales tout en protégeant les cellules saines. Ne restons pas des observateurs passifs et développons les ressources naturelles de notre organisme.
Pour combattre son ennemi, il faut apprendre à le connaître. Le cancer est complexe : c’est bien souvent une combinaison de plusieurs facteurs qui conduit aux mutations et multiplications des cellules cancéreuses. Voici les principaux facteurs de risque:
Facteurs environnementaux
Métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pollution atmosphérique… nous sommes constamment exposés aux produits chimiques.
L’apparition des substances toxiques dans notre environnement date de la seconde guerre mondiale. La « révolution verte », mise en place dans les années 60 pour éviter les famines et carences, a transformé l’agriculture en faisant la part belle aux procédés industriels, aux engrais et aux pesticides. Aujourd’hui les données suggèrent un lien entre l’épidémie de cancer et la transformation de notre environnement.
L’usage des produits chimiques ne se limite pas à l’agriculture : médicaments, vaccins, cosmétiques, produits synthétiques… la liste est longue et se protéger de chaque substance est un véritable parcours du combattant.
Facteurs génétiques
Nous héritons de plus de gènes qui protègent le cancer que de gènes qui le déclenche. On considère aujourd’hui que seulement 4 % des cancers sont d’origine héréditaire (notamment les gènes BRCA du cancer du sein).
La mondialisation nous apporte des exemples concrets : on pensait que les asiatiques étaient protégés génétiquement du cancer. Or, quand ils s’installent dans un pays occidental, leur taux de cancer se rapprochent très vite de celui des occidentaux.
Facteurs infectieux
Un grand nombre de leucémies et de cancers ont une composante virale ou bactérienne. L’infection chronique va participer au processus de cancérisation. Virus Epstein-Barr (tissus lymphoïdes), virus de l’hépatite B (foie), papillomavirus (col utérin), bactérie helicobacter pylori (estomac)…
Facteurs alimentaires
Ce n’est pas la consommation d’un aliment potentiellement cancérogène qui déclenche le cancer, c’est tout un modèle alimentaire déséquilibré qui créé un milieu favorable à une multiplication cellulaire anarchique. On considère qu’environ 30 % des cancers sont liés à l’alimentation. On incrimine principalement :
– les apports excessifs de graisses et de protéines animales : viandes rouges, charcuteries, fritures et lait animaux.
– les apports excessifs de glucides : sucres industriels, céréales raffinées… Les cellules tumorales se servent du sucre, et de l’insuline qui résulte de sa consommation, pour se multiplier.
– les apports excessifs de sel.
– les additifs alimentaires (colorants, épaississants, exhausteurs de goût…) et résidus chimiques (pesticides…).
Facteurs psychologiques
Un contexte de stress intense, un choc émotionnel, un traumatisme ancien ou des émotions enfouies… les facteurs psychologiques jouent un rôle dans la progression des tumeurs. Pourtant, les personnes qui réussissent à faire face leur stress, à apprivoiser leur souffrance ou à gérer leurs émotions, sont moins touchés par le cancer que ceux qui ont abandonné la lutte.
Tabac et Alcool
Le tabac est la première cause de cancer dans le monde. En se consumant, la cigarette dégage de nombreuses substances toxiques qui augmentent le risque de tous les cancers, pas seulement celui des poumons. Le tabagisme passif, surtout s’il touche les enfants, est particulièrement nocif.
Une forte consommation d’alcool, surtout si elle est associé au tabagisme, est également facteur de risque déterminant.
Surpoids et Sédentarité
L’augmentation de la corpulence et le manque d’activité physique sont associés à une augmentation du risque de cancer. Les toxines cancérigènes se regroupent préférentiellement dans les tissus adipeux. Cet engorgement va favoriser l’inflammation et les déséquilibres hormonaux et immunitaires.
Rayonnements
Plusieurs types de rayonnements favorisent le développement tumoral :
– La radioactivité naturelle et artificielle (cancer de la thyroïde post Tchernobyl)
– L’exposition aux rayons UV. Le propos doit être nuancé : une exposition excessive au soleil peut être nocif pour la peau tandis qu’une exposition modérée protège du cancer en favorisant la production de vitamine D.
– Les champs électromagnétiques : la diffusion des technologies sans fil progresse à grande vitesse et l’impact sur la santé commence à être démontré. Téléphones portables, wi-fi, antennes relais, lignes à haute tension…les sources d’exposition sont nombreuses.
Les méfaits du mode de vie occidental se sont traduits par une épidémie de cancer sans précédant : tabagisme, mauvaise alimentation, stress, pollutions… Changer ses habitudes, adopter un mode de vie plus sain, exprimer, être à l’écoute de son corps, ou simplement se soigner, est à la portée de tous mais demande de se prendre en main. Chaque effort aura un impact positif en diminuant les risques de cancer, en favorisant sa guérison ou en limitant les effets secondaires des traitements médicaux.
Les techniques mises aux points pour soigner le cancer ont grandement évolué : chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie… et il serait déraisonnable de s’en passer. Tout comme il serait déraisonnable de mettre de coté les approches alternatives qui, sans prétendre guérir le cancer, ont le mérite de stimuler toutes les ressources de l’organisme pour le combattre.
Alimentation
Plusieurs aliments ont un potentiel anticancer démontré scientifiquement, mais pour obtenir un vrai bénéfice, ce sont toutes les composantes de la nutrition qu’il faut équilibrer :
– Réduire la consommation d’alcool, de sucres industriels, de céréales raffinées, de produits laitiers, de viande rouge, de charcuterie et de fritures.
– Privilégier la consommation de fruits et légumes frais, de légumineuses, de céréales complètes, d’oméga-3 et d’huile d’olive.
– D’autres aliments ont des propriétés anticancer confirmées : le thé vert (bien infusé), les produits à base de soja, le curcuma (associé au poivre noir), les herbes et épices méditerranéennes (thym, romarin, menthe, basilic…), l’ail et l’oignon.
Immunité
Le rôle du système immunitaire d’assurer une surveillance continue du corps et d’éliminer les cellules cancéreuses. Toutefois, lorsque qu’il est déficient, les tumeurs parviennent à se développer.
Pour renforcer les défenses naturelles il est nécessaire d’adopter une alimentation saine, de pratiquer une activité physique régulière, de gérer son stress et d’équilibrer sa flore intestinale. En soutien du système immunitaire, il est également possible de mettre en place une cure de propolis. Prendre 6 gélules par jour.
Environnement
L’exposition aux substances toxiques doit être réduite au maximum :
– stopper le tabac.
– porter des protection adaptées au travail, lors du ménage ou du bricolage.
– limiter l’usage de nettoyants ménagers, désodorisants et parfums d’intérieur.
– aérer quotidiennement les pièces de la maison pour renouveler l’air.
– s’éloigner des pollutions atmosphériques, du trafic routier et des zones industrielles.
– bien choisir ses cosmétiques : sans paraben, sans aluminium, sans bisphénol A…
Champs électromagnétiques
On manque de grandes études pour établir scientifiquement l’impact sur la santé des champs électromagnétiques, toutefois le principe de précaution doit prévaloir :
– limiter l’usage des téléphones portables chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans. Ne pas porter constamment le téléphone sur soi.
– privilégier le kit main libre ou Bluetooth et les appareils avec un DAS le plus bas possible.
– dormir le plus loin possible de la wi-fi, des téléphones portables et des appareils sans fil.
– éviter d’habiter proche d’une antenne relais ou d’une ligne à haute tension.
Phytothérapie
Les plantes permettent de soutenir toutes les fonctions de l’organisme dans sa lutte contre les cellules cancéreuses. Elles sont complémentaires du traitement conventionnel et vont même potentialiser son action.
– Amandes amères : riches en vitamines B17, activé en présence de cellules tumorales. Cure de 3 amandes pulvérisées matin et soir.
– Bromélaïne : issue de la tige d’ananas, elle dissout la couche protectrice des cellules cancéreuses. Cure de 3 semaines à raison d’une gélule au cours de chaque repas.
– Ginkgo biloba : c’est un puissant antioxydant aux vertus antitumorales intéressantes. Il favorise également la circulation et l’activité cérébrale. Cure de 2 comprimés, deux fois par jour après le repas. Ne pas utiliser en cas d’intervention chirurgicale.
– Phycocyanine : pigment bleu de la spiruline, il stimule l’immunité et réduit les effets secondaires des traitements médicaux. Cure de 21 jours à raison d’une ampoule chaque matin.
Détoxification
Évacuer les toxines accumulées dans l’organisme est primordial dans toute démarche de prévention ou de guérison. Les substances toxiques et métaux lourds présents dans l’environnement, les médicaments et dans l’alimentation, ainsi que les déchets produits par la tumeur elle-même, surchargent les organes et créent une intoxication généralisée.
Pour drainer et éliminer les toxines, une cure de charbon activé est conseillé. Diluez une cuillère à soupe dans un verre d’eau le matin à jeun.
Pour soutenir le foie avant une chimiothérapie ou tout autre traitement oncologique lourd, on privilégiera une cure de chardon-marie. Diluez 30 gouttes dans un peu d’eau, deux fois par jour.
Diète
Jeûne, monodiète, cure Breuss… la diminution ou la suppression de l’apport alimentaire pendant quelques jours semble bénéfique. Le développement cancéreux est alimenté par les protéines et le sucre. En éliminant ces apports, l’organisme va chercher d’autres sources d’énergie dans ce qui lui est inutile, et ainsi éliminer les cellules cancéreuses.
Si le jeûne complet doit être surveillé médicalement, il est possible de mettre en place chez soi, en préventif une à deux fois par an, ou en curatif, une monodiète à base de fruits ou légumes biologiques.
Flore intestinale
Quand la flore intestinale est détériorée, elle ne joue plus correctement son rôle de défense. Le système immunitaire sera perturbé et les toxines seront susceptibles de passer dans la circulation puis, envahir les tissus et les organes.
En prévention, après une antibiothérapie ou en suite de traitement contre le cancer, une supplémentation en probiotiques est conseillée. Prendre deux gélules avant chaque repas.
Gestion du stress
De nombreuses techniques de relaxation existent pour mieux gérer son stress et harmoniser ses rythmes biologiques : cohérence cardiaque, méditation, sophrologie. Pour se libérer des blessures anciennes, l’hypnose ou la thérapie EMDR sont également indiquées.
Lors d’un diagnostic de cancer le soutien de la famille, des proches et des professionnels de santé est primordial. Pour absorber le choc, les fleurs de Bach sont également très utiles. Rescue est un remède d’urgence à prendre dès que l’on se sent angoissé, à raison de deux gouttes dans la bouche.
Activité physique
Les mécanismes de protection et de régulation du corps peuvent être stimulés directement par l’activité physique : élimination des toxines, équilibre hormonal, immunitaire et glycémique, amélioration du sommeil, réduction du stress…
Il convient de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique modérée, comparable à la marche rapide, 4 à 5 jours par semaine. Une activité plus intensive, si elle ne va pas au-delà des limites de chacun, est bénéfique à partir 3 jours par semaine.
Exposition au soleil
Si elle est modérée, l’exposition au soleil va favoriser la production de vitamine D3 et réduire le risque de cancer. 20 minutes d’exposition sur l’ensemble du corps apporte des quantités suffisantes.
Dans les zones à faible ensoleillement, une supplémentation en vitamine D3 est recommandée. Prendre 5 gouttes par jour dans un peu d’eau.
SOURCES:
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